Dans ma traversée du désert
Il y a eu des oasis d'hommes
Où les visages se muraient
Dans mes yeux d'Artiste
Où les vents valsaient
Les murmures et les chansons
Où les ombres souples
Dansaient les bals d'autrefois
Mais le chaud soleil
A saturé d'or les corps rajeunis
Et mûri les âmes désordonnées
Et les eaux nous regardent
Tels les miroirs de jadis
La grande ordonance manifeste
A voguait les mille mers
Pour échouer sur les rivages
De la Divine Espérance
Et là,
Jai abordé
La juste paix naturelle
Digne de la vie
Mais les combats des femmes
Insatiables coeurs révoltés
Restent impuissants
A toutes les douleurs