Il y a des jours où elle est épouvante,
Vêtue de sa robe de bure en lambeaux,
Elle se retourne sur moi chancelante,
Me faisant signe du haut de mon tombeau.
Vers elle, j'avance inlassable provoquante.
Si mes sourires la bravent dans le miroir,
Elle fait vite tourner l'image et me hante
De queques rides que je n'aurais su voir.
Si le soleil chauffe mon coeur et mon corps,
Elle suggère l'ombre qui ralentit les effets,
Lumière d'Hélios néfaste sur les peaux d'or,
Accusant chaque été une année de plus écoulée.
Si je me réjouis d'elle, me résignant parfois,
Désireuse de rejoindre mes pères tant aimés ;
Le doute elle sait jeter dans mon unique foi
Pour rendre amères mes illusions désarmées.
Je stoppe le temps quand ma hargne et ma révolte
Lui disent "Pauvres dérisions", mon coeur communie ;
Du rang des immortels il te nargue et te renie.
Va, cours, rigole sur les chemins des trépas, saute !
Ici, Dieu a choisi d'être attaché à mes pas.....
"A mettre au pluriel pour nous tous".