Dans ta robe à volants rouges flammes,
Ton corps se déchire sous la torture
De quelque démon enfoui en ton âme
Que la musique invoque et endure.
Quand tu mimes les temps de l'amour et ses figures,
Sous tes châles ardents, on sent ton corps d'Aphrodite,
Parce qu'il bouge, il est plus beau qu'une sculpture,
On voudrait voir couler ton sang dans toutes les caryatides.
Au rythme de la guitare, du claquement de tes doigts,
Tu t'excites ! Tu danses ! Pour toi, pour lui, telle une révoltée,
Une plainte rauque, douloureuse, te met en émoi,
Tu t'exorcises de l'amour, en dansant comme une damnée.