Derrière ma vitre
Je regarde éblouie
En ce matin de froidure
Dans le jardin voisin
Un cerisier, un pommier,
En fleurs écloses
Tels deux bouquets géants
Des roses trônent éphémèrement
Moi qui ne voyait devant moi
Qu'un lendemain morose
Dans l'enfermement
De ma maison close .
Ma chatte s'est allongée
Sur ma page blanche
Pour me dire dans un ronronnement
D' un dialogue silencieux
Arrête ce texte arrête d'écrire
Il est vain de désespérer
Il y aura d'autres printemps.
Mardi 19 février 2019