Il faut que je me penche encore
Pour l'embrasser sur le front,
Ses bras enserrent mes hanches fort
Et elle me dit des mots tendres et bons.
Elle est l'incarnation de mes songes,
Ses yeux méconnaissent le mensonge,
Pour demander tous les pardons,
Déclarations d'amour et d'abandons.
Elle est mon poussin, mon chat, mon caneton,
Le timbre de sa voix, de son coeur est le ton,
Il passe de la colère au couronnement,
Le temps d'un attendrissement.
Les feux de son âme sont si purs,
La vérité éclate, laissant pantois l'impur
Et, s'il existe quelques petites duperies,
Ce ne sera qu'au sujet de sucrerie.